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Peinture murale du Largo das Ameias avec code QR expliquant la légende de la “bataille du serpent”

17 juillet

La nouvelle peinture murale de l’artiste Mário Belém, créée sur la façade à l’intersection de l’Avenida Fernão de Magalhães avec la Rua da Sota et la Rua Adelino Veiga, dans le Largo das Ameias, est dotée d’un QR Code depuis hier, 16 juillet, afin que les visiteurs puissent en savoir un peu plus sur la légende qui a inspiré sa création, la “Bataille du serpent”, qui raconte l’histoire de la fondation de la ville. L’œuvre, commandée par le conseil municipal de Coimbra, a été soutenue par plusieurs entreprises locales et vise à contribuer à la revitalisation du centre-ville.

La peinture murale, installée dans le Largo das Ameias, mesure 13 mètres de large sur 7,5 mètres de haut, et est réalisée par l’artiste Mário Belém. La création s’inspire de la légende de la “Bataille du Cobra”, d’origine incertaine et ayant connu plusieurs versions, qui raconte l’histoire d’un chevalier amoureux d’une princesse, qui affronte un serpent menaçant appelé Coluber. En vainquant le monstre, le chevalier gagne le droit d’épouser la princesse, et sur le site de la bataille naît la ville de Columber Briga, qui donnera plus tard naissance à Coimbra.

 

L’œuvre montre un chevalier menant son cheval, sur lequel gît le corps du serpent géant qui vient d’être tué au cours de la bataille. Il est sous-entendu que le chevalier se rend au château de sa bien-aimée pour lui demander sa main. De la pointe du serpent jaillit un fleuron (allusion aux fleurons des manuscrits enluminés) qui symbolise l’explosion de couleur et de vie inhérente à la fondation de la ville de Coimbra.

 

Les personnages se déplacent sur la rive du Mondego et à l’arrière-plan, sur la rive opposée, on peut voir la silhouette de la ville de Coimbra d’aujourd’hui. Le ciel est en train de se coucher, représentant la belle journée qui s’annonce pour demain. Le cavalier est vêtu d’un pull et d’un gilet, mais il porte un short et des baskets contemporains. Sur le cheval, on peut voir quelques objets, une lance de tournoi médiéval, une épée, une bouilloire, une lanterne (pour éclairer son chemin) et un vieux téléphone (qui renforce le concept d’une histoire qui se transmet de bouche à oreille, au point qu’on n’en connaît même plus l’origine).

 

Depuis hier, la peinture murale est dotée d’un code QR qui permet aux personnes intéressées d’en savoir plus sur la légende de la “bataille du serpent”.

 

Cette intervention, qui s’inscrit dans le cadre de la revitalisation du centre-ville, s’ajoute à d’autres œuvres d’art urbain qui visent à valoriser l’identité et la mémoire de Coimbra, en renforçant son positionnement culturel et touristique. Le projet a reçu un avis favorable de la Commission de coordination et de développement régional du Centre, car il est situé dans la zone de protection spéciale de l’Université de Coimbra, Alta et Sofia, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

Crédits photographiques : Conseil municipal de Coimbra | Tiago Costa

Mural au Largo das Ameias avec QR Code expliquant la légende de la “Bataille du serpent” – coimbra.pt

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